Argument

méta clinique du droit

Droit d’auteurs, droit des contrats, code de la propriété intellectuelle, droits fondamentaux à l’expression, à la documentation et à la création artistique, droit environnemental

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Partout en France nous initions des cliniques du droit dans les universités et les écoles d’art.

Nous nous penchons depuis notre cas et le cas d’autres œuvres contemporaines sur le droit d’auteur, le droit des contrats, le code de la propriété intellectuelle, les droits fondamentaux à l’expression, à la documentation et à la création artistique, et le droit environnemental.

Les plateaux radio- séminaires « Oeuvrer les limites du droit » sont l’occasion de rendre public les recherches menées dans ses cliniques, mais aussi les créations et initiatives menées dans les champs de l’art et de la recherche par des artistes, des chercheuses, des juristes, des praticiennes et praticiens de l’art, de la recherche et de la vie. Nous nous intéressons particulièrement aux formats juridiques, relationnels, contractuels, ecosystémiques qui protègent et prolongent les propriétés d’œuvres pragmatiques.

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Bureau des dépositions, R22 tout-monde

Plateau radio – séminaire

Avec Julie Van Elslande, Julien Seroussi, les étudiant.e.s en Master 2 de la Faculté de droit_Grenoble-Alpes, la radio R22 tout monde et le Bureau des dépositions : Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Sarah Mekdjian, Mamadou Djoulde Balde, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye, Marie Moreau, Ben Bangoura, Pathé Diallo, Saâ Raphaël Moudekeno.

Argument

Collaborer, co-créer, co-travailler, faire à plusieurs pour potentiellement faire ensemble… sont autant d’occasions de joyeuses rencontres et de tentatives de transformations de nos inégalités de statuts ou encore de nos relations généralisées de compétition. Créer, chercher… à plusieurs, s’imposent de plus en plus comme des nécessités1. Si les expérimentations à plusieurs se multiplient et relancent nos désirs de rencontres et de transformations de nos conditions de travail, elles ne vont évidemment pas de soi.

Ainsi, des problèmes se posent : comment travailler à plusieurs ? Notamment quand le « plusieurs » implique des statuts –juridiques, administratifs, sociaux- inégaux ?

Comment « travailler » à plusieurs, depuis les institutions universitaires et de l’art, quand une partie des personnes impliquées n’ont pas le droit de travailler – en raison de leur statut de demandeur d’asile par exemple –  ?

Quelles expériences tirer et mettre en commun des ratés, difficultés, écueils rencontrés ?

Les notions d’ « œuvre composite », « œuvre collective » et « œuvre de collaboration », définies par le code de la propriété intellectuelle, peuvent-elles nous aider à penser des manières de faire à plusieurs ?

Un contrat de droit d’auteur ou un contrat de travail, plutôt qu’un modèle ou un document défini a priori, peut-il se transformer en même temps que l’expérience, voire s’élaborer a posteriori ?

Comment le recueil de nos expériences peut-il faire jurisprudence et potentiellement transformer le droit ?

Marie Moreau est artiste exploreuse réalisatrice. zorromoromari@gmail.com
Sarah Mekdjian est enseignante chercheuse géographe à l’université de Grenoble et laboratoire PACTE sarah.mekdjian@univ-grenoble-alpes.fr

1 Marie Preston, Céline Poulain et Stéphanie Airaud, notent depuis le champ de l’art que « les pratiques artistiques de co-création engagées dans le champ social ont connu ces quinze dernières années un intérêt grandissant » (2017, www.arpla.fr/mu/creationscollectives/a-propos/). Yves Citton et Dominique Quessada, dans un numéro spécial de Multitudes intitulé Du commun au comme-un. Nouvelles politiques de l’agir plusieurs (2011), soulignent une prolifération d’ « objets d’expérimentations [à plusieurs] dans des champs hétérogènes, tenant tout autant de l’action que de la théorie ».

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Générique du Banquet des transformations

Sur une invitation de

Marie Moreau et Sarah Mekdjian

avec

Perrine Boissier, Kobe Matthys, Peggy Pierrot, Sandrine Trigeassou pour cette édition du banquet des transformations ayant eu lieu les 1er et 2 juin 2018 à Grenoble

avec

François Deck lors de séances de travail précédent le banquet

avec

Myriam Suchet pour des discussions et des relectures du texte d’invitation au banquet avec la lecture de fragments d’écrits de :
Roland Barthes
Michèle Collin interprétant un débat avec Isabelle Stengers et Philippe Pignarre
Véronique Goudinoux
Pascal Nicolas Le Strat
Céline Poulin et Marie Preston
Jacques Rancière
Sophie Wahnich
et la lecture de fragments du : Code de la Propriété Intellectuelle ainsi que la lecture et l’analyse du cas de jurisprudence : « Community for Creative Non-Violence vs. Reid » 490 U.S. 730 (1989)
texte proposé par Agency

Avec le soutien financier de

la Maison de la Création-Université Grenoble Alpes
l’association e.x.C.e.s (Expérience-Création-Essai)

Nous, Marie Moreau, Sarah Mekdjian, tenons à remercier toutes les personnes citées précédemment, ainsi que :

Matthieu Warin, directeur de la Maison des Habitants Chorier Berriat, Grenoble
La Maison des Habitants Le Patio, Grenoble et son directeur Augustin Nallet
Les membres de l’association Cuisine Sans Frontières, Grenoble
Les membres de l’association Accueil Demandeurs d’Asile, du Fournil et de Point d’Eau, Grenoble

Pour un générique des ateliers
de cartographie tenus en 2013

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