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Paradis Barbarie

Paradis Barbarie

Synopsis

Diptyque vidéo sur la convalescence des maladies cancéreuse. Récits d’expèrience quant au diagnostique cancéreux, Séances d’hypnoses et captation cinéma de jardins botanique lisboate de nuit.

Argument

Paradis Barbarie est un film convalescent. Dans ce film, je prends l’hypnose comme un jeu à partager et un enjeu narratif. Je viens jouer sur les terrains minés de l’inconscient, de nos mémoires enfouies, des rêves et des réminiscences. Avec ses règles je, nous, jouons à nous guérir, à guérir. Paradis barbarie est un film sur la convalescence. C’est un essai sur l’exil de soi au travers du temps qui passe et des accidents, des évènements qui nous arrachent à l’insouciance d’être au monde.

Partenaires

Résidence d’écriture Lussas. Résidence de création et diffusion essai : 102, Grenoble.

Mobility connection

Mobility connection

Argument

Pendant trois ans, une série de banquets dressés parmi des voyageurs arrivés en France par des voies rendues illégales et dangereuses du fait des politiques migratoires européennes coercitives et violentes.  Ces banquets créent un collectif au nombre variable qui converse et analyse l’expérience asilaire contemporaine. Du vocabulaire médiatique contemporain qui forge l’imaginaire collectif à la xénophobie ou à l’injonction d’hospitalité, à l’écoute des récits de voyageurs rescapés de leurs traversées arrachées à la mort et à l’esclavage, aux transmissions critiques de la politique du droit du travail, du droit d’asile en France et dans les différents pays européens nous tentons de comprendre ce que nos mondes fabriquent comme transformation.

Partenaires

Association Accueil Demandeurs d’Asile, Grenoble.

Production

exCes expérience Création essais.

Les zones analogues – Objet Flottant Non Identifié

Les zones analogues – Objet Flottant Non Identifié

Partenaires

ilotopie, exCes, CNAC « La fuite du Paysage », Performance Expédition. CNAC. Ilotopie. Grenoble – Port Saint Louis du Rhône. 2008.
« U.F.O II », Sculpture flottante, Musée Third Belgrad. Belgrad. Serbie. 2010. Ecole de Sulina. Sulina. Roumanie. 2010.

La visite

La visite

20 min.

Argument

De l’aube au crépuscule, à travers un long travelling dans Paris puis dans la Bibliothèque Publique d’Information du Centre Georges Pompidou, nous découvrons, par le récit altéré et étrange d’un bibliothécaire de l’épopée de Gilgamesh aux batailles menées pour la conservation et l’accès public aux histoires et à leurs supports.

 

Production

Sanosi production

Partenaires

Bibliothèque Publique d’Information, Centre Georges Pompidou

Infos de diffusion, dates…

http://www.sanosi-productions.com/realisateur/marie-moreau

Une partie de nous s’est endormie

Une partie de nous s’est endormie

Synopsis

Par la ville, les tunnels, les ruelles étroites d’Avignon, Djilali nous emmène dans 
les boyaux d’un dédale, celui de sa vie. Lui et la réalisatrice devisent, de jour comme de nuit, au rythme de leur marche. Du récit de ses rêves nocturnes à celui de ses expériences, Djilali raconte, par bribes, un envers de notre époque.

«Je cherche mon identité. L’avez-vous vu? «Djilali, un ancien détenu de longue durée, se promène dans l’obscurité protectrice des rues étroites. Parfois, l’architecture d’Avignon semble symboliser son intériorité et un sombre passé itinérant en lui. Derrière lui, Marie Moreau est bien plus qu’un documentariste: de toute évidence, leurs échanges longs et fructueux ont nourri leurs pérégrinations. Dans ce film parlant, le récit des rêves et éventuellement l’autobiographie fictionnelle se fondent dans un projet commun: « Combien de moments avez-vous ? Combien en avez-vous besoin pour faire un film ? », S’interroge Djilali. L’édition suit le flot onirique inhérent aux états anciennement induits par la drogue et aujourd’hui par un effroyable « carcan psychologique ». « Malgré le toit, je me considère comme sans-abris », confie le marcheur. (Charlotte Garson) “I’m looking for my identity. Have you seen it?”… Djilali, a former long-term detainee, walks around in the protective obscurity of narrow streets. Sometimes Avignon’s architecture seems to symbolize his interiority and a dark itinerant past wizened inside him. Behind him, Marie Moreau is much more than a documentarist: clearly, their long and fruitful exchanges have nourished their wanderings. In this talking-walking film, the telling of dreams and possibly fictionalized autobiography merge into a shared project: “How many moments have you got? How many do you need to make a film?” inquires Djilali. The editing follows the dreamlike flow inherent to the states formerly induced by drugs and today by an appalling “psychological straightjacket”. “In spite of the roof, I consider myself as homeless”, confides the walker. (Charlotte Garson)
«Je cherche mon identité. L’avez-vous vu? «Djilali, un ancien détenu de longue durée, se promène dans l’obscurité protectrice des rues étroites. Parfois, l’architecture d’Avignon semble symboliser son intériorité et un sombre passé itinérant en lui. Derrière lui, Marie Moreau est bien plus qu’un documentariste: de toute évidence, leurs échanges longs et fructueux ont nourri leurs pérégrinations. Dans ce film parlant, le récit des rêves et éventuellement l’autobiographie fictionnelle se fondent dans un projet commun: « Combien de moments avez-vous ? Combien en avez-vous besoin pour faire un film ? », S’interroge Djilali. L’édition suit le flot onirique inhérent aux états anciennement induits par la drogue et aujourd’hui par un effroyable « carcan psychologique ». « Malgré le toit, je me considère comme sans-abris », confie le marcheur. (Charlotte Garson) “I’m looking for my identity. Have you seen it?”… Djilali, a former long-term detainee, walks around in the protective obscurity of narrow streets. Sometimes Avignon’s architecture seems to symbolize his interiority and a dark itinerant past wizened inside him. Behind him, Marie Moreau is much more than a documentarist: clearly, their long and fruitful exchanges have nourished their wanderings. In this talking-walking film, the telling of dreams and possibly fictionalized autobiography merge into a shared project: “How many moments have you got? How many do you need to make a film?” inquires Djilali. The editing follows the dreamlike flow inherent to the states formerly induced by drugs and today by an appalling “psychological straightjacket”. “In spite of the roof, I consider myself as homeless”, confides the walker. (Charlotte Garson)